SOMMEIL : Rester connecté ou bien dormir, il faut choisir !
La National Sleep Foundation (NSF) 2011 ou Fondation américaine du sommeil publie, au 8 mars, les résultats de son sondage sur l’association entre une utilisation généralisée des technologies de communication à l'heure avant le coucher et les troubles du sommeil. Une étude intitulée «Ces américains fatigués mais connectés…». Résultat, un grand nombre d'Américains ne parviennent pas à trouver le sommeil et cherchent des moyens de faire face à leur nouvelle addiction.
Les Américains auraient beaucoup de soucis avec la qualité de leur sommeil, selon ce sondage qui révèle que 43% des Américains âgés de 13 à 64 ans déclarent rarement ou ne jamais « passer une bonne nuit de sommeil », les soirs de la semaine.
L'utilisation de l'ordinateur, de l'Internet, des technologies de communication avant le coucher est omniprésente : 95% des personnes interrogées utilisent un certain type de produit ou service électronique du téléviseur à l'ordinateur, du jeu vidéo au téléphone cellulaire plusieurs soirées par semaine dans l'heure qui précède le moment du coucher. Les téléphones cellulaires apparaissent fréquemment associés à une perturbation du sommeil : Près d'un jeune (13-18 ans) sur dix (9%) déclare être réveillé après s'être couché, tous les soirs ou presque tous les soirs ! par un message téléphonique, un texto ou un mail.
Une question de génération : Environ un jeune sur 5 (13-29 ans) se révèle somnolent –sur la base d'un outil d'évaluation clinique standard- comparativement à environ une personne sur dix pour la tranche d'âge 30-45 ans et la tranche d'âge 46-64 ans. L'Amérique fait face avec la caféine et la sieste, au rythme moyen de 3 boissons caféinées par semaine.
Des conséquences au volant : 50% des jeunes avouent conduire en état de somnolence au moins une fois au cours du dernier mois et plus d'un tiers d'entre eux chez les plus âgés.