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STRESS au travail: Le singe nous l'explique

Actualité publiée il y a 11 années 7 mois 1 semaine
General and Comparative Endocrinology

Cette étude de l’Université de Manchester et de Liverpool sur le singe, illustre pourquoi ce sont les classes sociales intermédiaires qui souffrent le plus du stress. Facteurs de ce stress, le conflit social et la hiérarchie. Comme le singe au milieu de la hiérarchie de son groupe, présente les niveaux les plus élevés d’hormone du stress, le cadre intermédiaire est celui qui, entre sa direction et son équipe, est le plus exposé au stress au travail. Les chercheurs ont observé durant près de 600 heures des femelles macaques de Barbarie à Trentham Monkey Forest, dans le Staffordshire. La recherche consistait à surveiller une seule femelle sur une journée en enregistrant toutes les situations de comportement social comme les menaces, les poursuites, les gifles, un comportement de soumission, les déplacements, les cris, les grimaces, le fait de tourner le dos, de claquer des dents, les embrassades et le toilettage. Puis, le jour suivant, les chercheurs évaluaient les niveaux d’hormones du stress à partir d’échantillons fécaux de la femelle. · Les chercheurs enregistrent le plus haut niveau d'hormones de stress les jours qui suivent un comportement agressif mais n’identifient aucun lien entre la baisse des niveaux d'hormones de stress et un comportement affiliatif ou social comme le toilettage. · Autre résultat plus frappant, ce sont les singes situés au milieu de la hiérarchie sociale du groupe qui présentent les plus hauts niveaux d'hormones de stress. Les chercheurs constatent que les singes du milieu de la hiérarchie sont impliqués à la fois dans des conflits « de dessous » et des conflits de « dessus ». Ces macaques se montrent aussi plus susceptibles d’être repoussés par les singes dominants et de se remettre en question.

Des résultats qui pourraient être appliqués au comportement humain ? «Il est possible d'appliquer ces résultats à d'autres espèces sociales, y compris aux hiérarchies humaines et en milieu professionnel. Les cadres intermédiaires peuvent avoir des niveaux plus élevés d'hormones de stress par rapport aux dirigeants et par rapport à leurs équipes. Pour progresser, ils devront relever de nouveaux défis, tout en maintenant leur autorité sur leurs collaborateurs".


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