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TÉLÉPHONE MOBILE : Du bon usage du portable, conseils de l'Inpes

Actualité publiée il y a 14 années 1 semaine 3 jours
INPES

90 % des Français possèdent et utilisent un téléphone mobile. Quels sont les véritables risques potentiels liés aux ondes émises par ces appareils ? Afin de mettre à disposition des Français une information simple et claire sur ce sujet, l’Inpes a lancé, aussi, sa campagne sur Internet. Objectif, inciter les usagers de téléphones portables à réduire leur exposition aux ondes électromagnétiques en adoptant quelques gestes simples.

A l'issue du « Grenelle des ondes » organisé en 2009 par la Ministre de la Santé, l'une des recommandations alors émises portait sur l'information du grand public, via la mise en œuvre d'une campagne de communication, lancée mi-décembre 2010 sur Internet et les plateformes mobiles.


lesondesmobiles.fr, le site du bon usage du mobile : 2 films d'animation, baptisés « Tout et son contraire », et des bannières sont diffusés sur Internet et renvoient vers un mini-site d'information sur le « bon usage » du portable. En bref, trouver une source d'information fiable sur les ondes des portables, c'est aujourd'hui possible sur le site sur le site lesondesmobiles.fr. Car ce site présente un par un les gestes de précaution et traite d'informations plus générales sur l'état actuel des connaissances scientifiques, le fonctionnement du téléphone portable..

Si l'objectif du site est de divulguer des conseils simples et de base, il faut rappeler le récent rapport de l'Afsset (ex Anses) de mi-octobre 2009, qui mettait en évidence l'existence d'effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires, rapportés par une dizaine d'études expérimentales considérées par l'Afsset comme incontestables sans qu'aucun mécanisme d'action entre les radiofréquences et les cellules pour des niveaux d'exposition non thermique n'ait été identifié. Ainsi, si pour la bande 9 kHz – 400 MHz, les études biologiques et épidémiologiques analysées ne suggéraient pas de risque pour la santé humaine à des niveaux d'exposition non thermiques, quelques résultats néanmoins suggéraient, tout de même, une légère augmentation de malformations morphologiques mineures chez l'animal, mais « difficilement extrapolables à l'homme ». A l'issue de cette analyse, l'Afsset recommandait de réduire les expositions du public en recommandant les téléphones portables les moins exposants et l'affichage clair du débit d'absorption spécifique (DAS) ainsi que la cartographie d'exposition aux radiofréquences.

Prudemment, sur son site, l'Inpes recommande, entre autres : « Il est recommandé aux parents de conseiller à leurs enfants ou adolescents de n'utiliser leur téléphone que pour les appels indispensables. L'usage du SMS et l'usage de l'oreillette devrait également être encouragé par les parents ».