TRAVAIL POSTÉ: Il épuise aussi les fonctions cognitives
Travailler par quarts épuise aussi la fonction cognitive. Cet effet d’une horloge déréglée n’est pas vraiment nouveau et l’on sait qu’un sommeil perturbé réduit la capacité d’apprentissage et de la mémoire. Cependant, cette étude de l’Université d'Uppsala (Suède), publiée dans la revue Neurobiology of Aging, nous apporte une bonne nouvelle : avoir cessé depuis au moins 5 ans de travailler avec des horaires décalés permet aussi de retrouver tous ses esprits.
Ceux qui travaillent « par quarts » auront besoin de plus de temps pour terminer un test standard (Trail Making Test) de la capacité cognitive, révèle cette étude menée auprès d'environ 7.000 personnes participant à la cohorte EpiHealth. Le test se passe en 2 étapes : les participants doivent d'abord ranger des cercles étiquetés avec des numéros de 1 à 25 dans un ordre croissant. Ensuite, ils doivent alterner les chiffres et les lettres dans un ordre croissant. Le temps mis à effectuer le test augmente en général avec l'âge…
Ø Le travail posté s'avère ici associé à une moins bonne performance au test et cette baisse de performance n'est observée que chez ceux qui travaillent actuellement par quarts ou chez ceux qui ont travaillé récemment par quarts.
En revanche, aucune différence n'est observée chez ceux qui ont cessé le travail posté il y a plus de 5 ans. C'est une bonne nouvelle mais cela signifie aussi qu'il faut environ 5 années au cerveau pour « récupérer »…
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