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Une bonne ALIMENTATION à l'adolescence pour des bénéfices à vie

Actualité publiée il y a 13 années 1 semaine 4 jours
Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (JCEM)

Un risque plus faible d’obésité certes, mais aussi des niveaux moins élevés de tension artérielle et de glycémie, sont les bénéfices, dix années plus tard, d’un régime alimentaire équilibré à l’adolescence. Encore une étude, publiée dans la revue scientifique Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (JCEM) qui encourage à une alimentation faible en graisse et riche en fibres dès l’enfance pour réduire le risque de maladies chroniques à l'âge adulte. Une « intervention » comportementale et diététique dans l’adolescence qui s’impose à nouveau aux professionnels de l’Enfance et…aux parents.

Le modèle occidental alimentaire, riche en matières grasses, en acides gras saturés et en céréales raffinées est associé à un risque accru de syndrome métabolique ainsi qu'à un ensemble d'anomalies métaboliques dont l'obésité abdominale, à de faibles niveaux de cholestérol HDL (bon cholestérol), à des niveaux plus élevés de triglycérides et de glucose dans le sang et, enfin à une pression artérielle élevée.


Cette étude a évalué les effets à long terme d'une intervention diététique pour réduire les apports en graisse et augmenter l'apport en fibres durant l'enfance sur les composants du syndrome métabolique chez les jeunes femmes.

De modestes réductions en graisses entrainent ensuite des effets bénéfiques significatifs: «Cette recherche est importante parce qu'elle suggère que de modestes réductions dans l'apport total en graisses et graisses saturées et une consommation accrue de fibres alimentaires pendant l'enfance et l'adolescence peut avoir des effets bénéfiques très significatifs, plus tard dans la vie, avec une réduction importante du risque de maladies chroniques comme le diabète et les maladies cardiaques», explique le Dr. Joanne Dorgan, du Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, l'auteur principal de l'étude. Dans cette étude, les chercheurs ont évalué 230 femmes âgées de 25 et 29 ans, qui avaient participé, 9 années plus tôt, à une étude d'intervention alimentaire chez les enfants (DISC), avec régime alimentaire réduit en matières grasses à 28% de l'apport calorique quotidien, comprenant un apport élevé en fibres alimentaires et encourageant la consommation de fruits, légumes et grains entiers. Les chercheurs ont mesuré la composition corporelle des participantes, leur tension artérielle et les niveaux de glucose plasmatique, de cholestérol et de triglycérides.

Des effets bénéfiques dès l'âge adulte jeune : "Peu de participantes ont rencontré les critères du syndrome métabolique, mais le groupe d'intervention présentait une tension artérielle et une glycémie à jeun plus faibles (respectivement 107.7 vs 110.0 mm Hg et 87.0 vs 89.1 mg/dl). Des différences significatives lors des visites de suivi suggèrent que l'alimentation dès l'enfance et l'adolescence a des effets à long terme sur les évolutions liées au vieillissement de la tension artérielle sanguine et le contrôle glycémique. Ces effets commencent à se manifester déjà chez l'adulte jeune ».

Source: JCEM October 12, 2011, doi: 10.1210/jc.2010-2726 "Adolescent Diet and Metabolic Syndrome in Young Women: Results of the Dietary Intervention Study in Children (DISC) Follow-Up Study" (Visuels PNNS)

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