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VIH: Et si on se mettait aux home-tests?

Actualité publiée il y a 12 années 7 mois 3 semaines
Warning

C’est Warning, une association en santé communautaire présente en France, en Belgique et au Québec qui plaide aujourd’hui, à quelques semaines de la Présidentielle pour une révolution dans le dépistage du SIDA. L’accès pour le grand public et en particulier pour les communautés les plus vulnérables

En mettant en ligne le premier site d'information sur le dépistage du VIH, les autotests et leur actualité, Warning propose de faire le point sur les connaissances actuelles sur les autotests VIH, et ouvrir le débat sur l'utilisation libre de ces tests.


Aujourd'hui, l'utilisation des tests rapides du VIH est interdite en tant qu'autotests. Expérimentés en France dans les centres de dépistage anonyme et gratuit, l'Institut de veille sanitaire a récemment confirmé leur efficacité et leur capacité à obtenir un résultat rapide avec une bonne sensibilité et spécificité. Ce bilan avait laissé espérer la mise en œuvre d'autres évaluations mais pas d'utilisation libre de ces tests rapides d'orientation et de diagnostic (TROD). Le décret du Ministère de la Santé de novembre 2010, limite en effet leur utilisation à certaines conditions de réalisation, par différents professionnels de santé ou dans le cadre d'une structure de prévention ou associative.

Si des autotests du VIH sont en vente illégale sur internet, aucun pays n'a franchi le pas vers un accès réglementé du grand public de test du VIH, comme c'est le cas pour les tests de grossesse. Du coup, souligne Warning, ces tests sur Internet sont vendus sans garantie de qualité.

L'Association réclame donc aujourd'hui et depuis plusieurs années des autotests VIH de qualité en vente libre pour que ceux qui ont des difficultés à se tourner vers les centres de dépistages traditionnels puissent connaître leur statut sérologique et renouveler ce premier stade de diagnostic si nécessaire. Un moyen de donner à chacun un accès à la connaissance de son statut sérologique.

En France, 30% des personnes séropositives ignorent encore leur statut. Le traitement antirétroviral (trithérapie) confirmé comme un outil de prévention efficace de transmission permet d'espérer que la fin de l'épidémie est possible d'ici à 30 ans. Du coup, le dépistage doit être le plus possible ciblé et accessible aux communautés les plus vulnérables, comme les HSH. D'où l'intérêt d'un accès à des autotests VIH de qualité.


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