VIRUS AVIAIRE H7N9: Le risque de propagation en Europe considéré comme faible
Il ne ressemble à aucun autre virus de la grippe et s’avère être un virus réassorti à partir de 2 autres virus aviaires. Mais le nombre de cas humains d'infection par ce virus aviaire A/H7N9 augmente en temps réel. Alors que la Direction générale de la Santé venait d’informer, au 9 avril, les Professionnels de santé de l’identification au 7 avril, de 21 cas confirmés en Chine, l’Agence Européenne (ECDC) en recense déjà , 24, le lendemain, au 8 avril. Sur ces 24 cas, on compte désormais 7 décès et 14 cas d’infection sévère. Les différentes autorités sanitaires rappellent que c’est la première fois que cette souche grippale d’origine aviaire est identifiée chez les humains. Pour la France, la DGS recommande donc aux cliniciens de rester très attentifs à toute infection respiratoire sévère survenant chez une personne dans les 10 jours après un séjour en Chine.
Ces 24 cas humains d'infection à A/H7N9 du virus sont répartis sur 4 provinces chinoises. Plus de 650 contacts étroits des cas confirmés, sont désormais suivis de près par les Autorités sanitaires chinoises, en relation avec l'OMS, pour identifier l'origine des contaminations et pour évaluer les risques de ce nouveau virus.
Ce que l'on sait ou non à ce jour :
· La source de ces infections, le réservoir du virus, et le mode de transmission restent encore à déterminer. Cependant, le même virus a été isolé sur des prélèvements de pigeons et de poulets de marchés de Shanghai.
· Ce sont les tout premiers cas d'infection humaine par le virus A/H7N9.
· À ce stade, il n'existe aucune preuve de transmission d'homme à homme.
· L'analyse génétique indique qu'il s'agit d'un nouveau virus de la grippe aviaire réassorti avec des gènes de 2 virus d'origine aviaire A (H7N9) et A (H9N2). Aucun virus similaires ont été vus auparavant.
· Aucun vaccin n'est actuellement disponible pour ce sous-type du virus de la grippe.
· Le virus est sensible aux anti-grippaux inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir).
Le risque de propagation de la maladie en Europe est considéré comme faible, mais des cas individuels en provenance de Chine ne sont pas à exclure, explique l'Agence européenne. Ainsi, à ce jour, aucun cas importé n'a été recensé à ce jour sur le territoire français et la DGS et l'InVS sont en contacts réguliers avec l'OMS. Aucune restriction ni recommandation spécifique en matière de voyages vers ou au retour de la Chine n'a été à ce jour recommandée par l'OMS.
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