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VIRUS SCHMALLENBERG: 411 exploitations touchées en France

Actualité publiée il y a 12 années 8 mois 2 semaines
DGAL

Si les autorités ont commencé à écarter le risque pour l’Homme, la Food Standards Agency britannique confirmé le peu de probabilité d’un risque pour les consommateurs par le biais de la chaîne alimentaire, le virus de Schmallenberg continue à se propager extrêment rapidement, en particulier en Allemagne et en France, où le Ministère de l’Agriculture annonce au 1er mars, 134 exploitations touchées depuis son précédent bilan, il y a une semaine. Aujourd’hui, 411 élevages français sont touchés.

34 départements sont aujourd'hui concernés en France, vs 28 il y a une semaine : Ce sont les départements : 01, 02, 03, 08, 10, 14, 16, 18, 21, 27, 36, 37, 45, 49, 50, 51, 52, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 62, 67, 68, 70, 71, 76, 80, 86, 87, 88, 89). La majorité des exploitations contrôlées positives sont des élevages ovins, mais on compte également 14 élevages bovins, 5 élevages caprins et 1 élevage ovin/caprin.


Poursuite de l'épidémie:

· Au Royaume-Uni, ou le Département de l'Agriculture qui exerce une veille sur l'ensemble de l'Europe du Nord, prévoit la poursuite de l'épidémie ces prochaines semaines, désormais 92 exploitations ont été contrôlées positives au SBV au 2 mars, dans maintenant 13 régions qualifiées «zones à risque».

· L'Allemagne, le pays le plus touché, compte désormais 820 exploitations testées positives au 2 mars vs 722 au 28 février dernier. 66 élevages bovins, 716 ovins et 38 caprins. Les nouveaux cas atteignent maintenant les régions du sud de l'Allemagne.

· La Belgique, au 1er mars fait état de 184 exploitations touchées vs 166 (27/02)

· Les Pays-Bas font état de 137 exploitations touchées, au 1er mars, dont 83 élevages ovins.

· Des cas ont également été recensés au Luxembourg et sur une chèvre italienne mais aucun nouveau bilan n'est intervenu depuis le 22 février.

L'infection par le SBV n'est actuellement visée par aucune réglementation communautaire ou internationale. Dans plusieurs pays de l'UE, une surveillance du SBV porte sur la survenue de malformations et d'avortements chez les ruminants. En France, la surveillance a été mise en place par la Direction générale de l'alimentation (DGAL) dès le 04 janvier 2012. Des études sont en cours ou en projet, en France et en Europe, afin de caractériser les vecteurs en cause, les éventuels autres modes de transmission, le spectre d'hôtes domestiques et dans la faune sauvage, la durée de la virémie, les caractéristiques de l'immunité, les éventuels facteurs de risque. Il est considéré peu probable que le SBV soit pathogène pour l'homme (ECDC, 2011).


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