VITAMINE D: Soleil absent, aliments, suppléments et oligo-éléments
Ces nouvelles recommandations (britanniques) sur l’apport en vitamine D (ou calciférol), alimentaire ou par supplémentation, permettent d’y voir un peu plus clair. Les experts recommandent d’envisager cette supplémentation plutôt avant et pendant l'hiver. Cet avis, fondé sur l’analyse des données scientifiques disponibles, rappelle à la fois l’intérêt de la vitamine D pour les niveaux de calcium et de phosphate nécessaires à la santé des os, des dents et des muscles, mais aussi les aliments qui peuvent nous apporter, naturellement, une partie des 10 microgrammes nécessaires chaque jour pour rester en bonne santé.
On sait que la façon la plus simple et la plus naturelle d'obtenir des niveaux suffisants de vitamine D est de profiter raisonnablement de la lumière du soleil qui apporte à l'organisme qui la fabrique alors naturellement environ 80 à 90% de ses besoins. Par ailleurs, la vitamine D régule l'absorption du calcium et du phosphore, un oligo-élément essentiel au maintien de la santé osseuse et dentaire. Enfin, rappelons que la vitamine D joue un rôle clé dans la santé avec des bénéfices anti-infectieux, anti-inflammatoire, anti-tumoral, et même cardio-protecteur.
Consommer toute l'année les aliments sources de vitamine D : on en trouve essentiellement des poissons gras, la viande rouge, le foie et les jaunes d'œufs. On retrouve également la vitamine D dans certains aliments enrichis comme les céréales complètes du petit déjeuner et certaines pâtes à tartiner.
"Supplémenter" en cas de carence, avant l'hiver: ce nouveau rapport conseille, aux 30% de personnes ayant de faibles niveaux de vitamine D, d'envisager durant l'hiver, une supplémentation. En effet, en situation de carence en vitamine D, un stress répété ou inhabituel pourra accroître le risque de fracture, de stress ou de fatigue. Enfin, une supplémentation en vitamine D peut également contribuer à réduire la douleur chronique chez les personnes atteintes de fibromyalgie, en particulier chez les patients à faibles niveaux. ces nouvelles recommandations britanniques ont pris en compte l'insuffisance de l'ensoleillement dans de nombreuses régions pour produire la vitamine D nécessaire à notre santé. L'apport alimentaire ne suffit alors généralement pas à atteindre non plus les niveaux nécessaires. Ainsi, le rapport indique que pour tous les groupes d'âge, 30 à 40% de la population présentent une concentration plasmatique en vitamine D <25 nmol / L, durant l'hiver, vs 2 à 13% en été.
Prendre un supplément peut contribuer ainsi à maintenir les niveaux de la vitamine pendant les mois les plus froids. La littérature indique qu'en hiver, l'apport moyen en vitamine D par jour nécessaire à maintenir les niveaux sériques recommandés serait pour 97,5% de la population environ 10 μg (ou 400 UI). Afin de vérifier si les niveaux de vitamine D sont suffisants, le meilleur moyen est de faire mesurer le taux sérique en vitamine D. Un résultat en deçà de 50 nmol/L, suggère donc une supplémentation. Enfin, il existe aujourd'hui des formules vitaminiques qui combinent différents oligo-éléments à la vitamine D pour non seulement protéger la santé des os mais aussi maintenir un fonctionnement optimal du système immunitaire durant l'hiver.
Ces recommandations valent aussi pour les enfants et les bébés, y compris de moins d'un an, sauf en cas de préparation pour nourrissons déjà avec supplément de vitamine D.
Bref, un message de sensibilisation, qui n'exclut pas de consulter son médecin, comme pour toute supplémentation.
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