NUTRITION: 5 couleurs pour manger mieux

5 couleurs, ce sera le principe de ce nouvel étiquetage nutritionnel, recommandé par le Haut Conseil de la Santé Publique. Vert, jaune, orange, rose, rouge devraient ainsi permettre aux consommateurs de distinguer, d’un simple coup d’œil la qualité nutritionnelle des produits alimentaires industriels. Une mesure déjà préconisée par le Rapport du Pr Hercberg, remis à la Ministre de la Santé en janvier 2014 et prise en compte dans la Stratégie Nationale de Santé. L’objectif bien sûr, améliorer les comportements alimentaires et l’état nutritionnel de la population, notamment des sujets plus défavorisés et à plus haut risque de problèmes de santé.
En janvier 2014, le « Rapport Hercberg », avait pointé les limites des stratégies de santé publique fondées exclusivement sur la communication et l'information nutritionnelle générale. Ces politiques devraient chercher à améliorer non seulement les déterminants individuels des comportements alimentaires (et de la pratique d'activité physique), mais aussi leurs déterminants environnementaux. Parmi les mesures proposées dans le rapport, l'une visait, donc, à favoriser l'information du consommateur sur la qualité nutritionnelle des aliments par la mise en place d'une échelle nutritionnelle simple et compréhensible par tous sur la face avant des emballages des aliments.
Du vert au rouge, c'est ce que devrait favoriser ce nouveau code couleurs, présent sur tous les produits alimentaires industriels, lisible rapidement et simplement par tous les consommateurs.
Indépendant de toute langue, compréhensible par tous, ce code « 5-C » a reçu la préférence du Haut Conseil de la Santé Publique. Au-delà d'évaluer d'u simple coup d'œil la qualité nutritionnelle d'un produit, en particulier, le code va permettre aussi de comparer la qualité nutritionnelle de plusieurs produits concurrents. On comprend donc que les fabricants aient été réticents à la mise en place d'un tel système.
Le code vient compléter les autres indications nutritionnelles déjà présentes sur les emballages comme les calories et la composition en lipides, glucides…
Enfin, le système a été ajusté à nos usages alimentaires, pour les fromages (teneur en calcium), les matières grasses (matières grasses végétales) et les boissons (eau).
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