ADOS et MOBILES: Connectés même durant leur sommeil !
75% des ados mettent leur mobile sous leur oreiller la nuit ! C’est un des enseignements de la campagne de sensibilisation menée, à l’automne dernier, par une association de médecins de la Région Provence-Côte d’Azur, dans les lycées de Provence sur les risques liés à la téléphonie mobile, avec l’Association Santé Environnement France. Conséquence, une nouvelle initiative, « Smart phoning » pour apprendre aux jeunes à se protéger.
En mai 2011, l'Organisation Mondiale de la Santé classait les ondes électromagnétiques comme cancérigènes possibles et certaines études suggèrent le lien entre utilisation du téléphone portable et hyperactivité, baisse de la fertilité, tumeurs cérébrales… Alors que le cerveau de l'adolescent est encore en développement et donc plus vulnérable que chez l'adulte et afin de sensibiliser les jeunes à une utilisation intelligente du mobile, l'Association Santé Environnement France (ASEF), a réalisé cette campagne de communication (voir poster ci-contre).
Parmi les résultats marquants, le taux d'équipement trop précoce, avec deux tiers des jeunes interrogés équipés d'un portable avant leur 14 ans et la durée d'utilisation, plus d'une demi-heure par jour pour un ado sur 3. Même si la quasi-totalité des jeunes interrogés (85%) préfèrent envoyer des textos plutôt que de passer des appels. Enfin, 72% des lycéens interrogés ont vaguement entendu parler des risques mais seule la moitié sait comment se protéger.. Parmi eux, seulement 15% savent qu'il est important de mettre un kit main libre.
Quelques conseils simples tels que « privilégier les SMS », « utiliser un kit main libre » ou encore « ne pas mettre son portable sous son oreiller » peuvent permettre de réduire les risques associés aux radiofréquences. A l'issu des ateliers, 80% des jeunes se déclarent prêts à utiliser un kit main libre et deux tiers disposés à parler des risques du mobile autour d'eux !
ASEF Portables et lycéens: l'enquête de l'ASEF
Lire aussi :
MOBILES et WI-FI: Un nouveau rapport scientifique alerte sur les risques sanitaires -
Cette actualité a été publiée le 25/01/2013
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