CERVEAU de l’ADO : Malbouffe et boissons énergisantes perturbent aussi son développement
Les boissons énergisantes et la "junk food" pourraient au même titre que l’alcool et autres substances entraîner des risques bien particuliers pour le cerveau des adolescents. Cette édition spéciale de la revue Birth Defects Research, consacrée aux facteurs de risques sanitaires spécifiques à l’adolescence, une fenêtre sensible du développement cérébral, plaide aussi pour la pratique de l’exercice, qui pourrait, « à elle-seule » prévenir les effets à long terme de ces expositions indésirables.
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La taurine perturbe l’apprentissage : une équipe de la Northern Kentucky University dénonce non seulement l'augmentation de la consommation de boissons énergisantes chez les jeunes, des boissons souvent mélangées à de l'alcool mais aussi les effets de ces boissons sur le développement du cerveau. Cette revue de la littérature, et principalement d’études menées sur l’animal révèle aussi le manque de données sur les effets de la consommation élevée de boissons énergisantes à ce moment critique du développement du cerveau. Sont rappelés des données sur les souris « adolescentes » exposées à des niveaux élevés de taurine qui présentent des déficits d'apprentissage, des troubles de la mémoire et une propension plus marquée à consommer de l’alcool.
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La malbouffe prépare le cerveau à l’addiction : une autre étude de l’Université de Melbourne réserve le même sort à la malbouffe, définie comme une alimentation appétissante, addictive mais nutritionnellement pauvre. Non seulement la malbouffe est néfaste pour le poids et le métabolisme, mais aussi pour le cerveau des adolescents : les principaux neurotransmetteurs responsables de l'inhibition et de la récompense sont toujours en cours de développement pendant l'adolescence et la malbouffe impacte ainsi, non seulement les habitudes alimentaires mais aussi la prise de décision et le comportement de recherche de récompense.
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Finalement le sport ou l'exercice apparaissent comme les meilleurs garde-fous contre ces expositions, à travers 2 autres études, qui montrent que non seulement les jeunes ne font pas assez d’exercice mais que l'exercice peut prévenir les effets à long terme de ces facteurs indésirables.
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