C'est bientôt la Semaine du CERVEAU: Parce qu'il est urgent de mieux comprendre
La semaine du cerveau (ou Brain Awareness Week –BAW) qui se tient du 12 au 18 mars en France et simultanément dans 62 pays dans le monde, est une campagne mondiale pour sensibiliser le public sur les progrès et les avantages de la recherche sur le cerveau et le système nerveux. Attirer l'attention internationale sur les neurosciences et offrir des possibilités aux enseignants et aux étudiants d’apprendre, cela peut permettre de révéler des vocations de scientifiques mais aussi contribuer à la compréhension générale des fonctions cérébrales et des troubles neurologiques.
Il s'agit ici pour tous de pouvoir faire le lien entre un soutien accru pour la recherche biomédicale et les avantages pour la santé publique.
Qui dit cerveau, dit troubles neurologiques ou troubles mentaux. Or une personne sur quatre dans le monde connaîtra au cours de son existence ce type de maladie. D'ici à 2030, la dépression sera la deuxième principale cause de morbidité, juste après les cardiopathies ischémiques et avant toutes les autres maladies. Ainsi, sur le milliard de personnes affectées de troubles neurologiques, dans le monde, 50 millions souffrent d'épilepsie et 24 millions de la maladie d'Alzheimer et d'autres démences. Les troubles neurologiques frappent dans tous les pays, indépendamment de l'âge, du sexe, du niveau d'éducation ou du revenu. L'OMS estime que 6,8 millions de personnes meurent chaque année des suites de troubles neurologiques. En Europe, le coût des troubles neurologiques pour l'économie a été évalué à quelque 139 milliards d'Euros (en 2004). Pourtant, dans le monde, moins de 2% des dépenses de santé sont consacrées à la santé mentale et 75% et 85% des personnes atteintes n'ont accès à aucune forme de soins.
La recherche en neuroscience est en récession et l'impact de la crise financière mondiale impacte les neuroscientifiques et leurs instituts de recherche. Les investissements pour la recherche en neuroscience représenteraient moins d'un quart de l'enveloppe globale des recherches médicales, alors que les maladies neurologiques pèsent pour la moitié dans le fardeau sanitaire mondial.
Mieux intégrer la recherche et la prise en charge des troubles neurologiques dans les systèmes de soins et de santé, mais aussi dans nos sociétés : L'échec se trouve dans notre manière de répondre aujourd'hui aux personnes qui en sont atteintes. Répondre à l'absence d'urgence des stratégies politiques, à la désinformation et la discrimination envers les malades mentaux fait aussi partie des objectifs de cette Semaine du cerveau. La connaissance du cerveau permettra à chacun de mieux comprendre les maladies neurologiques.
Dans cet objectif, en France, l'Inserm est « de la partie » et organise un grand nombre d'événements durant cette semaine du Cerveau.
Autres actualités sur le même thème
-
PHOBIE SOCIALE : L'hypothèse d'une cause génétique
Actualité publiée il y a 7 années 8 mois -
TROUBLES NEUROLOGIQUES : La mortalité diminue mais les incapacités augmentent
Actualité publiée il y a 7 années 3 semaines -
PARODONTITE : Un facteur de risque de démence
Actualité publiée il y a 5 années 6 mois -
ÉPILEPSIE : Une interaction pharmacocinétique chez un patient sur 5
Actualité publiée il y a 6 années 9 mois