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Chaque SPORT a ses répercussions sur le cerveau

Actualité publiée il y a 9 années 1 mois 2 semaines
Journal of Sports Sciences et Muscle & Nerve communication

Cette étude de l’Université du Kansas révèle comment les composantes «endurance », « force » ou « résistance » entraînent non seulement des modifications physiologiques évidentes mais peuvent également modifier la façon dont le cerveau et les muscles communiquent. Les conclusions, présentées dans le Journal of Sports Sciences et Muscle & Nerve communication révèlent ainsi une adaptation plutôt rapide du système neuromusculaire du corps humain au type d’exercice pratiqué. Dans le cas de l'endurance notamment, plus on s’entraîne, plus la réponse musculaire est rapide.

Ainsi, la communication entre le cerveau et les muscles quadriceps des personnes qui pratiquent un sport d'endurance, est différente de celle des personnes qui pratiquent la musculation ou des personnes sédentaires.


Ici, l'équipe a mesuré les réponses musculaires de 15 participants en bonne santé, dont 5 pratiquant l'endurance (à raison de 100 km par semaine), 5 l'haltérophilie (régulièrement depuis 4 ans) et 5 sédentaires peu sportifs (depuis au moins 3 ans). Les participants portaient des capteurs mécanomyographiques et électromyographiques sur leur muscle quadriceps. L'équipe constate que,

· les fibres musculaires des quadriceps des sportifs d'endurance répondent beaucoup plus rapidement à la sollicitation.

· La communication entre le cerveau et les muscles s'avère différente de celle des autres sportifs et des participants sédentaires.

· Les participants pratiquant l'haltérophilie et non sportifs, concrètement, « se fatiguer plus rapidement », précisent les auteurs.

Des données qui ouvrent des pistes de recherche sur les différences neuromécaniques de la fonction musculaire, la performance musculaire, la raideur ou la faiblesse musculaire et qui, par différence, peuvent également contribuer à déterminer l'activité physique la plus naturellement adaptée à chaque sujet. Si l'étude ne cherche pas à conclure qu'un sport est supérieur à un autre, les résultats suggèrent que le système neuromusculaire du corps humain peut être plus naturellement enclin à s'adapter à l'exercice aérobie qu'aux sports de résistance (haltérophilie ou muscu) puisqu'ici, dans ce cas, la communication entre le cerveau et les muscles s'avère similaire à celle observée en cas de sédentarité.


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