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COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES: Leurs effets sont parfois indésirables

Actualité publiée il y a 10 années 1 mois 1 semaine
Anses

Les compléments alimentaires ne sont pas des produits anodins, à prendre sans conseil médical, et les professionnels de santé sont là aussi pour le rappeler. Au cœur du nouveau dispositif de nutrivigilance de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), figurent ainsi en bonne place les compléments alimentaires et certains aliments spécifiques, comme les boissons énergisantes, aux allégations parfois trompeuses. Face à l’engouement grandissant pour ces produits qui se renouvellent sans cesse, avec pour preuve, un volume de marché estimé à 1,3 milliard d’euros en 2013, l’Agence de sécurité lance un signal d’alarme : Ces produits ne sont pas anodins, comme le prouvent les nombreuses déclarations d’effets indésirables.

Bien qu'en France, la sécurité des aliments soit encadrée , ces nouveaux produits, souvent perçus comme anodins par les consommateurs, peuvent dans certaines conditions, les exposer à des risques insoupçonnés. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : En France, 1 adulte sur 5 et 1 enfant sur 10 en consomment au moins occasionnellement et, parmi ces consommateurs, 23 % des adultes et 12 % des enfants en prennent toute l'année ou presque…


Or, depuis la mise en place du dispositif de nutrivigilance, en 2010, ce sont plus de 1.500 signalements d'effets indésirables qui ont été recueillis, dont 76 % liés à la consommation de compléments alimentaires et 24 % sont dus à des aliments enrichis type boissons énergisantes.

Les principaux effets indésirables recensés sont d'ordre hépatique, digestif et allergique (Voir schéma ci-contre).

La responsabilité des professionnels de santé : Alors que La majorité des achats de compléments alimentaires se fait en pharmacie tant chez les adultes (54 %) que chez les enfants (78 %) (avec également une part non négligeable des achats en supermarché (14 %) et en magasins de diététique (9 %)), l'Anses appelle les professionnels à plus de vigilance. L'Anses rappelle ainsi que la nutrivigilance sera d'autant plus performante que les données transmises seront nombreuses et précises. L'implication des professionnels est indispensable pour que le dispositif reste efficace.

Les professionnels de santé doivent continuer à s'impliquer, notamment en interrogeant leurs patients sur leur consommation de compléments alimentaires ou d'autres aliments spécifiques.

La responsabilité des consommateurs : L'Anses s'adresse aussi aux consommateurs. La consommation de compléments alimentaires ne doit pas se substituer à une alimentation équilibrée et diversifiée et doit être assortie d'un conseil personnalisé auprès d'un professionnel de santé. Il s'agit également de respecter les consignes de posologie et d'être très vigilant vis-à-vis des produits avec des allégations « miracles » ou encore vendus en-dehors des circuits traditionnels, notamment par internet.


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