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CONTOUR des YEUX : Pourquoi la peau périorbitaire vieillit plus vite

Actualité publiée il y a 7 années 8 mois 1 semaine
AAD

C’est un nouveau modèle d'œil biomécanique qui imite le stress mécanique exercé sur la peau périorbitaire par les clignements des paupières, et qui va permettre d’étudier l'impact cellulaire de ce stress avec l’âge et le vieillissement. Développé par une grosse société de cosmétiques, ce modèle biomécanique unique et précurseur vient d’être présenté à la 75e réunion annuelle de l'American Academy of Dermatology (AAD) à Orlando (Floride).

Ce modèle est issu de la collaboration de physiciens et de biologistes du département de recherche et développement de la compagnie, ayant pour objectif de mieux comprendre comment les cellules de la peau sont touchées par ce stress biomécanique.


Le modèle montre, pour la première fois, comment les cellules sont touchées par cette contrainte mécanique cyclique du clignement et comment les cellules vieillissantes ne répondent pas aussi bien à ces micromouvements constants des yeux. Le modèle permet de constater, qu'au fil du temps, la réorganisation cellulaire naturelle se fait moins bien, la production de collagène baisse, tout comme l'énergie cellulaire. Dans le même temps, une inflammation se développe, la prolifération cellulaire devient plus lente. Ces contraintes, induites par des mouvements répétitifs et profonds des tissus qui affectent les cellules de la peau et les différentes couches ainsi que la structure unique de la peau périorbitaire, viennent expliquent pourquoi la peau du contour des yeux vieillit plus vite que le « reste » de la peau du visage.

En réponse à leur environnement et à ces contraintes mécaniques, les profils d'expression des protéines ainsi que d'autres fonctions cellulaires apparaissent modifiés, ce qui représente non seulement une découverte importante dans la recherche en dermatologie mais suggère aussi de nouvelles protéines cibles pour de nouveaux traitements anti-âge. « Au lieu de se concentrer uniquement sur les caractéristiques structurelles uniques de la peau des yeux, ce nouveau modèle biomécanique montre que le maintien de la matrice extracellulaire est réduit et que certaines fonctions cellulaires de la peau sont compromises », explique l'un des chercheurs de la R&D.

Le leader mondial de produits cosmétiques qui travaille déjà sur la réparation de l'ADN, l'importance du rythme circadien, l'épigénétique ou encore les dommages causés par la pollution, va donc poursuivre ses recherches sur le comportement de la peau en réponse aux contraintes « mécanobiologiques ».


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