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DIABÈTE et OBÉSITÉ : Glycémie et insuline à jeun déterminent le bon régime de perte de poids

Actualité publiée il y a 7 années 6 mois 3 jours
ADA
Chez les personnes diabétiques, le test de glycémie (taux de glucose dans le sang) et le dosage de l'insuline à jeun sont des facteurs déterminants de la réussite en matière de perte de poids

Le test de glycémie (taux de glucose dans le sang) et le dosage de l'insuline à jeun sont des facteurs déterminants de la réussite en matière de perte de poids chez les patients atteints de diabète, rappelle cette analyse internationale, présentée à la 77è Session scientifique de l’American Diabetes Association (ADA). Au-delà, ces experts précisent les régimes spécifiques les plus efficaces de perte et de maintien du poids, selon que le patient a une glycémie normale, qu'il a un prédiabète ou qu’il vit avec le diabète.

L'augmentation mondiale de la prévalence de l'obésité est une priorité de santé publique avec de graves répercussions sur les dépenses de santé. Aux États-Unis, environ 35% des adultes, soit près de 79 millions d'adultes, vivent avec l'obésité. En dépit de cette prévalence élevée, de nombreuses personnes obèses restent sans conseils professionnels dans leurs initiatives de perte de poids. Cette méta-analyse montre non seulement combien l'accompagnement d'un professionnel qualifié est crucial mais aussi à quel point le succès d'un régime de perte de poids dépend de sa personnalisation, en particulier sur la base de 2 mesures, la glycémie et le taux d'insuline à jeun.

Les chercheurs de l'Université de Copenhague, de l'Université du Colorado, de l'Université Tufts et du Centro de Investigación Biomédica en Rouge de Fisiopatología de la Obésité et de la Nutrition (CIBER OBN) et de la société Gelesis, Inc (Boston). démontrent, à partir de 6 études majeures sur l'alimentation interventionnelle portant sur toute une gamme de stratégies nutritionnelles que le sucre dans le sang (glycémie) et / ou l'insuline à jeun sont 2 marqueurs clés qui devraient être systématiquement utilisés pour choisir le bon régime alimentaire, chez les patients atteints de diabète et de pré-diabète. Dans ces études, ces biomarqueurs sont en effet documentés, à plusieurs reprises, comme des facteurs prédicteurs de la perte de poids et de la réussite du maintien de la perte de poids.

 

Les études démontrent que le succès de la perte de poids repose sur une approche déjà démontrée comme efficace en fonction de ces 2 éléments, glycémie et insuline à jeun. Précisément,

 

-Chez les patients atteints de prédiabète : un régime riche en fibres sans restriction calorique sera très efficace et permettra d'améliorer les marqueurs du diabète. Chez ce groupe de patients, les apports en glucides ou en graisses devront être ajustés en fonction des taux d'insuline à jeun.

 

-Chez les patients atteints de diabète de type 2 : un régime riche en graisses saines végétales (comme de l'huile d'olive, de noix et des avocats) sera efficace pour réaliser une perte de poids. Au-delà de ce principe, il n'existe aucune solution standard pour tous les patients et la stratégie devra être adaptée en fonction de son état de santé et de la perte de poids visée.

 

-Toutes les stratégies de perte de poids doivent d'ailleurs être personnalisées en fonction des biomarqueurs du patient, insistent les experts, « un principe particulièrement important car il permet de conseiller à nos patients prédiabétiques une stratégie personnalisée pour les aider à perdre du poids, ce qui va contribuer à empêcher ou retarder le développement du diabète de type 2 ».

 

 

Des biomarqueurs qui permettent une perte de poids de 6 à 7 fois supérieure : c'est la conclusion du Dr Arne Astrup, professeur, chef du département de nutrition et d'exercice à l'université de Copenhague : « ces 2 marqueurs vont nous permettre de rediriger nos patients vers une stratégie spécifique dont nous savons qu'elle sera efficace pour eux ». En effet, les patients atteints de prédiabète ont une glycémie supérieure à la normale, mais pas encore assez élevée pour être diagnostiqués comme diabétique. Cependant, 30% vont développer un diabète de type 2 à 3 ans. Or de simples changements de mode de vie et une perte de poids, même de 5 à 10% permet dans la majorité des cas de prévenir ou de retarder le développement du diabète de type 2 chez ces patients à risque élevé.

 

N.B. L'étude a été soutenue par le laboratoire Gelesis, Inc (Boston) fabricant de médicaments ADO (Visuel)


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