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HTA : Du chocolat contre la pression artérielle

Actualité publiée il y a 12 années 3 mois 1 semaine
Cochrane Library

Les flavanols, ces composés du cacao pourraient être, aussi, de bons hypotenseurs, selon cet examen systématique de la Cochrane Library, et venir en complément « naturel » des autres options thérapeutiques existantes pour contribuer à réduire le risque de maladies cardio-vasculaires. Après analyse des données de 20 essais dans lesquels les participants consommaient chaque jour du chocolat noir ou du chocolat en poudre, ces chercheurs constatent que leur pression artérielle a bien diminué. Mais légèrement par rapport aux groupes témoins.

Il s'agit à nouveau de ces composés, présents dans le cacao, les flavanols, responsables de la formation de l'oxyde nitrique dans le corps. L'oxyde nitrique offre aux parois des vaisseaux sanguins plus d'élasticité, ce qui réduit la pression artérielle. Le lien entre le cacao et la pression artérielle avait déjà été constatée sur les indigènes de l'île de San Blas en Amérique centrale, qui consomment des boissons à base de cacao et conservent une pression artérielle normale, indépendamment de l'âge. Les concentrations des cacao et des chocolats en flavanols varient selon les procédures de transformation, il reste donc difficile d'établir la dose idéale pour un effet optimal.


Une petite réduction constatée sur le court terme : Pour étudier l'effet de flavanols sur la pression artérielle, les chercheurs ont consolidé les données de 20 essais ayant suivi, sur 2 à 8 semaines, 856 participants ayant consommé chaque jour 30 à 1080 mg de flavanols sous forme de chocolat (soit 3 à 100g/semaine) noir ou de poudre de cacao. Ils constatent que ce régime permet de réduire la pression artérielle en moyenne de 2-3 mm de mercure (Hg). « Cette petite réduction constatée sur le court terme peut compléter d'autres options thérapeutiques existantes et contribuer à réduire, de manière naturelle, le risque de maladies cardio-vasculaires », ajoute Karin Ried de l'Institut national de médecine de Melbourne, qui a travaillé sur cette analyse avec des chercheurs de l'Université d'Adélaïde (Australie).

Les chercheurs envisagent des essais de plus longue durée, en particulier sur le risque de maladies cardio-vasculaires et d'AVC randomisés, avec groupes témoins sans flavanols pour éliminer les éventuels effets de faibles doses de flavanols sur la pression artérielle.


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