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Incident NUCLÉAIRE de Penly: Sans conséquence sur l'environnement, selon les autorités

Actualité publiée il y a 12 années 5 mois 3 semaines
IRSN

Ces incendies n’ont eu de conséquence ni sur le personnel ni sur l’environnement. Mais ces deux départs de feu dans le bâtiment du réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Penly, France, provoqués par une fuite d’huile sur l’une des 4 pompes du circuit primaire de circulation de l’eau de refroidissement du cœur du réacteur reposent, en pleine campagne électorale, la question de la sécurité de l’énergie nucléaire. L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire propose un nouvel état des lieux (5 avril, 15H).

Le réacteur n°2 de la centrale de Penly était initialement en fonctionnement à pleine puissance lorsqu'une température anormalement élevée au niveau de la pompe primaire concernée a provoqué son arrêt, qui a lui-même entraîné l'arrêt automatique du réacteur. La circulation d'eau permettant d'assurer le refroidissement du cœur du réacteur a pu être maintenue normalement au moyen des trois autres pompes primaires. En début de soirée du 4, EDF a constaté une fuite d'eau anormalement élevée sur un des joints de la pompe primaire concernée par la fuite d'huile. La fuite a été maîtrisée vers 4 heures du matin et le plan de mobilisation interne a été levé une heure plus tard. Les centres de crise de l'ASN et de l'IRSN sont mobilisés.


Explications : Au niveau de l'axe d'une pompe primaire (Voir schéma), l'étanchéité est assurée par une succession de joints à « fuite contrôlée ». Ces « fuites » d'eau au niveau des joints sont collectées, par conception, au moyen de circuits dédiés. Si le premier de ces joints a présenté une fuite d'eau excessive, l'étanchéité de la pompe est restée assurée et il n'y a pas eu de rejets d'eau du circuit primaire à l'intérieur du bâtiment du réacteur.

EDF a entrepris les opérations de repli du réacteur, afin de mettre le réacteur à l'arrêt, dit « arrêt à froid ». Les débits de fuite interne à la pompe ont décru très rapidement.

Des investigations sont en cours pour identifier les causes de l'incident, provisoirement classé en niveau 1 sur l'échelle Ines (échelle internationale des événements nucléaires), par L'ASN. Au terme de cet examen, les conclusions de l'IRSN seront remises à l'ASN et rendues publiques. Alors que les experts, du côté centrale indiquent que l'incident fait partie des aléas qui peuvent se produire et pour lesquels des sécurités sont prévues, pour l'Association Greenpeace, l'incident est sérieux et grave au sens de la sûreté.


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