La MÉMOIRE de TRAVAIL associée aussi à l’endurance physique
Les chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine (New York) révèlent une relation positive entre le réseau cérébral associé à la mémoire de travail et un certain nombre de résultats positifs de santé tels que l’endurance physique et/ou la performance cognitive. A contrario, les troubles cardiovasculaires et métaboliques, la consommation excessive d’alcool et le tabagisme ou autres facteurs malsains de mode de vie s’avèrent associés à des réseaux neuronaux moins performants. Des conclusions présentées dans la revue Molecular Psychiatry qui, plus simplement, associent une nouvelle fois forme physique, mode de vie et santé cognitive.
Â
La mémoire travail est caractérisée par la capacité de stocker et de traiter l'information pertinente lors d’une tâche à accomplir.
Â
L'équipe a mené cette étude par imagerie médicale (scintigraphie cérébrale) chez 823 participants au Human Connectome Project (HCP), un vaste programme soutenu par les National Institutes of Health (NIH), alors qu'ils effectuaient une tâche impliquant la mémoire de travail. A partir des mesures de l'activité cérébrale et de la connectivité, les chercheurs ont pu développer une carte du cerveau de la mémoire de travail. L'équipe a ensuite utilisé une méthode statistique pour identifier les relations entre la carte cérébrale de mémoire de travail et 116 mesures de santé physique, mentale et cognitive. L’analyse révèle que l’activité et la cohésion de la mémoire de travail est positivement associée à une plus grande endurance physique et, plus logiquement, à une meilleure fonction cognitive globale. En revanche, des facteurs de mode de vie malsains, dont un IMC élevé, l’excès d’alcool et/ou le tabagisme semble réduire la mémoire de travail.
Â
Alors que la mémoire de travail est également nourrie par les réalisations personnelles, éducatives et professionnelles, explique le Dr Sophia Frangou, professeur de psychiatrie et auteur principal de l’étude, son réseau cérébral peut être impacté par nos facteurs de mode de vie.
Â
Adhérer à un mode de vie sain peut permettre de promouvoir et préserver aussi la santé du cerveau.
Autres actualités sur le même thème
-
AUTISME: La dysfonction du gène SHANK2 déconnecte les neurones
Actualité publiée il y a 12 années 9 moisDéjà associé aux troubles du spectre autistique, le gène SHANK2 qui code une protéine localisée au niveau des synapses, révèle de nouvelles mutations... -
FIBROMYALGIE: Vibrer pour moins souffrir
Actualité publiée il y a 8 années 8 mois -
AVC: Un antihypertenseur pour reconstruire les vaisseaux sanguins
Actualité publiée il y a 11 années 8 mois -
PSYCHO: Le matérialisme rend-il plus heureux?
Actualité publiée il y a 9 années 11 mois