NEUROSTIMULATION : La solution pour des millions de maladies neurologiques ?
Il est vrai que les études se font de plus en plus nombreuses pour révéler les bénéfices des différents types de neurostimulation dans le traitement des maladies mentales et neurologiques. Et des millions de personnes atteintes de maladies neurologiques pourraient trouver une nouvelle option thérapeutique dans ces dispositifs de neurostimulation, souligne aujourd’hui cette équipe de l’Université Purdue (Indiana) dans la revue 2D Materials, dans un contexte d'augmentation d’incidence des maladies neurologiques.
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Parmi ces maladies, l'AVC est classé comme la 5è cause de décès, la maladie d'Alzheimer au 6è rang. La maladie de Parkinson touche plus de 6 millions de personnes dans le monde, dont 1,2 millions en Europe. Les dispositifs de neurostimulation implantables sont déjà un moyen courant de traiter certaines de ces maladies. Ici, les chercheurs soulignent le danger des microélectrodes en platine, l’un des éléments les plus couramment utilisés dans ces dispositifs, mais sujets à la corrosion ce qui peut réduire leur durée de vie et compliquer le traitement.
Une couche de graphène en plus
Les chercheurs de l'Université Purdue ont mis au point une solution pour améliorer ce dispositif : ils ajoutent une monocouche de graphène aux dispositifs de protection des microélectrodes. L’auteur principal, Hyowon "Hugh" Lee, professeur d’ingénierie à Purdue rappelle que, d’expérience, la fiabilité des dispositifs implantables est un problème critique pour l’utilisation de la technologie en pratique clinique. Son équipe, la première à s’attaquer au problème de la corrosion du platine dans les microélectrodes de neurostimulation, a donc cherché à l'améliorer à l'aide de technologies permettant de travailler à l'échelle nanométrique et microscopique. Le graphène s’avère une barrière de diffusion efficace et un conducteur électrique performant.
Au-delà , l’équipe documente comment ces électrodes à l'échelle microscopique vont jouer un rôle clé dans le futur, en réponse à la demande accrue de traitements de neurostimulation toujours plus ciblés.
« Nous pensons que les neurochirurgiens, neurologues et autres scientifiques du secteur de la neuro-ingénierie pourront utiliser cette technologie d'électrodes pour mieux aider les patients dotés de dispositifs implantables pour restaurer la vue, le mouvement et d'autres fonctionnalités perdues ».
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