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PSYCHO: Les optimistes peuvent-ils changer le monde?

Actualité publiée il y a 12 années 10 mois 2 semaines
Psychological Science

Pour changer le monde, la société ou soi-même, il faut d'abord être capable de se concentrer sur tous les aspects négatifs, nous explique cette étude à paraître dans Psychological Science, la revue de l'Association for Psychological Science. Seules les personnes qui sont prêtes à prêter attention à ce qui « ne va pas » dans le système peuvent espérer évoluer et changer…la société. Et seuls ceux qui veulent changer le monde vont aller s’informer sur les points négatifs qui peuvent être améliorés. Alors difficile d'être optimiste quand on veut changer le monde.

Cet article, léger, est publié sur le site de l'Association for Psychological Science, par India Johnson, étudiante diplômée de l'Ohio State University qui nous donne son point de vue: «Pour vraiment changer le système, tu dois savoir ce qui ne va pas. Mais peut-on amener les gens à cesser de regarder les informations positives et à se concentrer sur les points négatifs? "


Des psychologues ont montré que les personnes qui veulent faire mieux au travail, par exemple, sont prêtes à entendre les critiques si elles sont persuadées que cela les aidera effectivement à progresser sur le long terme. Sans voir et se concentrer sur les points négatifs, impossible de s'améliorer.

Dans cette expérience, les étudiants ont lu un scénario mettant en scène un étudiant mécontent de son orientation. Certains participants y ont vu un progrès pour améliorer le système, d'autres un échec. Ensuite, chaque participant a été invité à choisir entre un rapport mettant l'accent sur les atouts de l'université ou sur ses faiblesses. Les participants favorables au changement sont plus susceptibles de préférer les informations négatives sur l'université. Sur plusieurs sources d'informations, l'étude constate, logiquement, que les participants sont plus disposés à lire des informations négatives lorsqu'elles proviennent d'une source digne de confiance (ici de l'université même).

Conclusion de l'auteur, pour amener les gens à souhaiter un changement social ou influer sur « le monde », il faut les préparer c'est-à-dire leur donner accès aux bonnes informations et seuls certains d'entre eux, ceux qui sont capables de se concentrer sur ce qui ne va pas, seront ensuite enclins à rechercher les informations négatives pour trouver des voies d'amélioration.

Source: APS « The First Step to Change: Focusing On the Negative” (Visuel © olly - Fotolia.com)

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