Vacciner contre le HPV n'a pas d'effet sur la sexualité des jeunes filles
En d’autres termes, une sexualité plus active n’est pas, chez les jeunes filles, un effet secondaire de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) -en prévention du cancer du col- répond, à certaines objections de la vaccination, cette étude menée au Kaiser Permanente et à l’Emory University (Atlanta). Les résultats, publiés dans l’édition du 15 octobre de la revue Pediatrics, confirment ceux d’une précédente étude.
Cette étude de cohorte a porté, sur un échantillon de 1.398 jeunes filles, sur l'association entre le HPV et l'activité sexuelle. Les chercheurs ont comparé sur une durée de 3 ans des données concernant la prise d'une contraception, les IST ou les grossesses, entre un groupe vacciné contre le HPV (n=493) et un groupe non vacciné (n=905). L'étude ne constate aucune différence de critères d'activité sexuelle comme la grossesse, le diagnostic d'une IST ou des conseils sur la contraception entre les jeunes filles vaccinées et non vaccinées. Les chercheurs concluent donc que la vaccination anti-HPV n'est pas associée à une augmentation d'activité sexuelle. L'auteur principal de l'étude, Robert Bednarczyk du Kaiser Permanente, conclut : «Notre étude révèle un taux très proche de dépistage, de diagnostic et de conseil pour les jeunes filles vaccinées ou non. Nous n'avons constaté aucune augmentation des grossesses, des maladies sexuellement transmissibles, ou de conseil de contrôle des naissances, ce qui suggère l'absence d'impact du vaccin sur l'activité sexuelle ».
Une autre étude, publiée en juillet dernier dans la revue Vaccine, aboutissait aux mêmes résultats*.
Sources: Pediatrics doi: 10.1542/peds.2012-1516 online October 15 2012 Sexual Activity–Related Outcomes After Human Papillomavirus Vaccination of 11- to 12-Year-Olds et *Vaccine doi.org/10.1016/j.vaccine.2012.05.053 online July 13 2012 Human papillomavirus vaccination and sexual behaviour: Cross-sectional and longitudinal surveys conducted in England (Visuel CDC, vignette NIH)
Lire aussi: CANCER et sexualité: Les hommes premières victimes de l'infection orale au papillomavirus -
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