VIEILLISSEMENT: La performance n'a pas d'âge, tout est une question d'entraînement
La performance énergétique n’a pas d’âge, tout est une question d’entraînement ou presque. Cette étude de l’Université de Copenhague fait ainsi une démonstration simple : avec un bon entraînement, une personne âgée de 60 ou 70 ans est capable de dépenser autant d'énergie que les meilleurs athlètes du moment. Ces conclusions, présentées dans l’American Journal of Clinical Nutrition soutiennent que « performance énergétique » n’a donc pas d’âge, et, à condition d’entretenir sa forme physique, le corps reste capable d’une dépense énergétique à son maximum et sur une longue période de temps.
Des personnes âgées bien entraînées se montrent ici capables de pédaler durant 2.700 km, de Copenhague au Cap Nord, en 2 semaines. Les chercheurs qui ont suivi ces participants âgés de 46 à 71 ans constatent qu'ils vont, durant cette épreuve,
- brûler autant d'énergie que les meilleurs athlètes. Ils parlent donc de « performance énergétique ».
- dépenser 4 fois leur métabolisme basal, une donnée à comparer à la dépense énergétique des coureurs du Tour de France soit 4,3 fois le métabolisme basal.
L'âge n'est donc pas un obstacle à la pratique d'un exercice physique intense même sur une durée plutôt longue, à condition bien sûr d'être en bonne forme physique et de s'entraîner régulièrement. L'âge n'est pas un obstacle, plus largement, à l'accomplissement d'un effort physique intense. Il n'y a donc pas, écrivent les auteurs, de véritable limite au vieillissement de la performance énergétique humaine : «Nous sommes très surpris d'avoir pu constater que les personnes âgées sont en mesure de dépenser autant d'énergie que des athlètes d'exception. La seule différence est que cela va prendre bien évidemment plus de temps pour couvrir la distance ».
L'apport énergétique est inférieur à la dépense énergétique: lorsque les chercheurs examinent l'apport énergétique de ces participants, ils constatent que leur consommation de nourriture, certes doublée par rapport à la normale, ne compense pas l'énergie dépensée. Cela suggère que même à l'âge mûr le métabolisme parvient à compenser à court terme au point de ne pas avoir besoin d'autant d'énergie que celle dépensée.
Source: American Journal of Clinical Nutrition October 21, 2015, doi: 10.3945/​ajcn.115.109918 Inability to match energy intake with energy expenditure at sustained near-maximal rates of energy expenditure in older men during a 14-d cycling expedition
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Cette actualité a été publiée le 19/11/2015
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