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VITAMINE D : Carence et risque de diabète

Actualité publiée il y a 6 années 10 mois 2 semaines
PLoS ONE
L'étude fait apparaître un seuil « métabolique » sain minimum de 25-hydroxyvitamine D dans le plasma sanguin à 30 nanogrammes par millilitre

La carence en vitamine D est liée à un risque accru de diabète, par cette étude de l’Université de Californie - San Diego. Ces données épidémiologiques, présentées dans la revue PLoS ONE, ajoutent ainsi aux effets métaboliques néfastes d’une insuffisance en vitamine D

 

La quantité quotidienne moyenne recommandée de vitamine D est de 400 UI pour les enfants de moins d'un an; 600 UI pour les âges de 1 à 70 ans (et moins pour les femmes enceintes ou qui allaitent) et 800 UI pour les personnes de plus de 70 ans- selon les National Institutes of Health. Des quantités quotidiennes plus élevées de vitamine D sont généralement considérées comme sûres, mais des taux sériques supérieurs à 125 ng / ml ont été associés à des effets secondaires, tels que des nausées, la constipation, une perte de poids, des troubles du rythme cardiaque et des lésions rénales.

 

Cette analyse de données de taux de vitamine D et de glycémie d’une cohorte de 903 adultes en bonne santé, âgés en moyenne de 74 ans, sans indication de prédiabète ou de diabète et suivis durant plus de 10 ans, constate :

  • 47 nouveaux cas de diabète et 337 nouveaux cas de prédiabète, durant le suivi de l’étude ;
  • un seuil « métabolique » sain minimum de 25-hydroxyvitamine D dans le plasma sanguin à 30 nanogrammes par millilitre ;
  • une association entre des taux sanguins de 25-hydroxyvitamine D >30 ng / ml et un risque réduit de 70% de diabète ;
  • une association entre des taux sanguins de 25-hydroxyvitamine D >50 ng / ml et un risque réduit de 80% de diabète ;
  • ainsi, les personnes ayant des taux de 25-hydroxyvitamine D <30 ng / ml et qui présentent une carence en vitamine D ont jusqu'à 5 fois plus à risque de développer un diabète que les personnes ayant des niveaux supérieurs à 50 ng / ml.

 

 

Une association mais une relation de cause à effet ? L’équipe qui a déjà étudié les liens entre les niveaux de vitamine D et divers types de cancer, souligne que l'étude vient confirmer de précédentes recherches épidémiologiques ayant déjà relié la carence en vitamine D à un risque plus élevé de diabète. Avec une précision d’importance, les études épidémiologiques révèlent une association mais ne démontrent pas la relation de cause à effet. D'autres recherches sont donc nécessaires pour comprendre la relation.

 

Enfin, pour atteindre ce seuil de 30 ng / ml de 25-hydroxyvitamine, les chercheurs précisent que chez les personnes carencées, des suppléments alimentaires de 3.000 à 5.000 unités internationales (UI) seraient nécessaires par jour, et moins en cas d’exposition quotidienne au soleil modérée.

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