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BIOPSIE LIQUIDE : Le cancer de la vessie se lit dans l’ARN urinaire

Actualité publiée il y a 3 années 4 mois 4 semaines
Oncotarget
Exploiter les ARN urinaires comme marqueurs diagnostiques du cancer de la vessie (Visuel Adobe Stock 334065984)

Ces cancérologues et biologistes de l’Université de Lübeck et du Max-Planck-Institute suggèrent possible d'exploiter les ARN urinaires comme marqueurs diagnostiques du cancer de la vessie et suggèrent de nouveaux marqueurs spécifiques tumoraux précoces. Ces travaux, présentés dans la revue Oncotarget, soutiennent à nouveau la piste des biopsies liquides, plus simples et non invasives dans la détection des cancers.  

 

Dans le cas du cancer de la vessie, l'urine est considérée, en théorie, comme la source la plus prometteuse de marqueurs tumoraux à base d'ARN, car il existe un contact physique direct entre les cellules tumorales et l'urine. De plus, l'ARN acellulaire contenu dans les échantillons d'urine peut être protégé contre la dégradation, c'est-à-dire que la stabilisation des marqueurs d'ARN est possible pour l'expédition et le stockage des échantillons, puis pour l’analyse du transcriptome (ou l’ensemble des ARNs).

Une première exploitation des ARN urinaires comme marqueurs diagnostiques du cancer de la vessie

L’équipe allemande démontre ici qu’en cas de cancer de la vessie, l'ARN urinaire représente un marqueur de diagnostic précoce utile et spécifique et décrit sa technique d’analyse approfondie du transcriptome d'ARN urinaire collecté auprès de patients atteints de cancer de la vessie vs donneurs sains.

L’analyse révèle :

 

  • de nouveaux candidats marqueurs d'ARN du cancer de la vessie, validés lors de tests effectués sur des lignées cellulaires de cancer de la vessie humaine et de biopsies tissulaires ;
  • l'existence d'ARNs circulaires qui permettent de faire la différence entre l'état sain et l'état cancéreux. Un résultat en ligne avec un certain nombre d'études récentes qui décrivent un lien entre l'ARN circulaire et le cancer.

 

Ce lien devra encore être validé par des tests supplémentaires, qui « dépassent le cadre de cette étude », soulignent les auteurs.


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