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Etiquetage NUTRITIONNEL: Ceux qui lisent les étiquettes restent plus minces!

Actualité publiée il y a 12 années 1 semaine 3 jours
Agricultural Economics

Cette équipe internationale de scientifiques a regardé si, finalement, il existait une association entre le fait de lire les étiquettes des produits alimentaires et l'obésité, en particulier chez les femmes. Selon cette étude, réalisée à partir de données américaines et publiée dans l’édition du 13 septembre de la revue Agricultural Economics, les consommatrices qui consultent ces étiquettes…pèsent, en moyenne, tout de même, près de 4 kilogrammes de moins.

Les auteurs des Universités du Tennessee, de Santiago de Compostela et du Norwegian Institute for Agricultural Finance Research ont collaboré à cette étude sur la relation entre la lecture des étiquettes des aliments et l'obésité. Leurs résultats indiquent que l'indice de masse corporelle (IMC) de ces consommatrices lectrices est de 1,49% inférieur à celui de consommatrices qui n'y prêtent jamais attention. Une différence d'IMC qui se traduit par une réduction de 3,91 kg pour une femme d'1,62 m. L'analyse a porté sur 25.640 données issues de l'Enquête National Health Interview (SNIS) menée par les US Centers for Disease Control and Prevention (CDC), sur la santé, l'alimentation et les habitudes d'achat. «Nous avons d'abord analysé le profil des consommatrices qui lisent l'étiquette nutritionnelle lors de l'achat, puis nous sommes passés à l'étude de la relation avec le poids», explique María Loureiro, auteur principal de l'étude, qui rappelle, qu'aux Etats-Unis, près de 37% de la population adulte souffre d'obésité et que sa prévalence atteint 17% chez les enfants et les adolescents.


L'équipe constate aussi que les fumeurs accordent beaucoup moins d'attention à cette information. S'informer sur les données nutritionnelles, implique le choix d'un mode de vie sain, que les fumeurs seraient donc naturellement moins enclins à adopter. Les citadins, probablement plus sensibilisés et plus inquiets pour leur santé prennent plus largement en compte l'information nutritionnelle, tout comme les consommateurs à niveau d'études secondaires. Alors que 58% des hommes les consultent « généralement », c'est le cas de 3 femmes sur 4. En moyenne, les femmes qui lisent l'information nutritionnelle ont un indice de masse corporelle de 1,48 points de moins, alors que cette différence est à seulement de 0,12 points chez les hommes.

Ces conclusions pourraient donc être utilisées comme un mécanisme pour prévenir l'obésité, avec des campagnes de promotion d'une utilisation généralisée de l'étiquetage nutritionnel sur les menus dans les restaurants et autres établissements publics.


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