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EXERCICE et ALIMENTATION : Pourquoi il faut s’en préoccuper dès la quarantaine (au moins)

Actualité publiée il y a 3 années 8 mois 4 semaines
JAHA
L’observance de ces 2 facteurs de mode de vie, la pratique régulière de l’exercice et une alimentation saine, à partir de la quarantaine est synonyme de bénéfice considérable en matière de santé cardiométabolique plus tard dans la vie (Visuel Adobe Stock 170105073)

L’observance de ces 2 facteurs de mode de vie, la pratique régulière de l’exercice et une alimentation saine, à partir de la quarantaine est synonyme de bénéfice considérable en matière de santé cardiométabolique plus tard dans la vie. C’est la conclusion de cette récente analyse des données de la « fameuse » Framingham Heart Study publiée dans le Journal of the American Heart Association (JAHA). Cette estimation précise des réductions de risque de maladies chroniques engage, en effet, à observer dès que possible ces 2 recommandations.

 

Pratiquer l'exercice et respecter un régime alimentaire sain, sous peine de voir se développer des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire, comme le syndrome métabolique notamment, qui réunit un ensemble de troubles tels que l'excès de graisse abdominale, la résistance à l'insuline et l'hypertension artérielle. Et le syndrome métabolique est lui-même facteur de risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de diabète de type 2.

Deux valent plutôt qu’une

Quels sont les bénéfices d’une observance de ces 2 facteurs d’un mode de vie sain, plutôt que d’un seul ? Sur le plan de l’exercice, les lignes directrices recommandent au moins 150 minutes d'activité physique modérée ou 75 minutes d'activité physique vigoureuse par semaine, comme la marche ou la natation. Les directives diététiques comprennent les habitudes alimentaires, les objectifs nutritionnels et des limites d’apports alimentaires. L’analyse des données d’adhésion à ces 2 facteurs de mode de vie de 2.379 adultes âgés de 18 ans et plus, participant à la Framingham Heart Study, montre que

  • 28% des participants respectent les recommandations en matière d'activité physique et diététique, 47% une seule des 2 recommandations ;
  • les participants qui suivent les recommandations d'activité physique seules encourent un risque réduit de 51% de syndrome métabolique ;
  • les participants qui adhèrent aux directives diététiques seules encourent un risque réduit de 33% de syndrome métabolique ;
  • répondre à une combinaison des 2 recommandations à la quarantaine est associé à un risque considérablement réduit de syndrome métabolique et d’autres maladies chroniques, plus tard dans la vie, soit -65%.

 

Promouvoir davantage auprès des patients les avantages d'une alimentation saine et d’un exercice régulier devrait être un objectif de prévention majeur en soins primaires, souligne l’auteur principal, Vanessa Xanthakis, professeur de médecine à l'Université de Boston.

« Plus tôt sont adoptés ces facteurs de mode de vie, et plus réduit est le risque cardiovasculaire ».

Ainsi, l’analyse observe une association dose-réponse entre l’adhésion aux directives nutritionnelles et d'activité physique et le risque de maladie cardiométabolique plus tard dans la vie ;

 

Enfin, les participants qui respectaient les directives en matière d'activité physique bénéficiaient en plus d’une réduction progressive du risque cardiométabolique avec leur durée d'adhésion aux recommandations nutritionnelles.


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