INFECTIONS NOSOCOMIALES : Un nez électronique pour choper les bactéries de l’air
Ces bioingénieurs de l’Université Ben-Gurion (BGU, Israël) viennent de mettre au point un nez artificiel permettant une surveillance bactérienne continue y compris à travers les métabolites volatils émis dans l'air. Cette prouesse technologique, documentée dans les Nano-Micro Letters promet de multiples applications médicales, environnementales et alimentaires.
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« Notre nez artificiel est basé sur des nanoparticules de carbone uniques capables de détecter les molécules de gaz et les bactéries dans l'air « , résume l’auteur principal, Raz Jelinek, du Département de chimie du BGU. « Une technologie qui permettra de développer de nombreuses applications, et en particulier, la détection et l'identification de bactéries qui peuvent se propager dans les établissements de santé et favoriser les infections nosocomiales ».
Des infections nosocoliales aux infections alimentaires...
L’équipe a mis à profit son expertise en développement de capteurs : son nez artificiel utilise des réactions chimiques et des électrodes capables de détecter et distinguer les molécules de vapeur et d’enregistrer des changements de capacitance. La plate-forme présente au final une capacité « puissante » de détection des gaz en général, et de la présence bactérienne en particulier. L'apprentissage automatique combiné à la technologie entraîne le système à identifier différentes molécules de gaz, individuellement ou en mélanges, avec une précision toujours plus élevée.
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De multiples applications possibles : Des tests de diagnostic basés sur l'haleine sont également envisagés ; Tout comme des tests « microbiotiques » permettant de « sentir » les bonnes et mauvaises bactéries du microbiome ; Enfin, dans l’industrie alimentaire, des tests permettant de détecter la détérioration des aliments, et dans différents environnements, la présence de gaz toxiques.
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