OMEGA 3 et COGNITION : Chez les enfants aussi !
Cette étude d’une équipe de l’Institut Wright On Marketing & Communications (Californie) suggère que chez les enfants aussi, des niveaux sanguins d’acide gras oméga-3 plus élevés sont associés à une meilleure fonction cérébrale. Des conclusions présentées dans le Journal of Nutritional Biochemistry qui confirment une forte corrélation entre les taux sanguins d’oméga-3, en particulier d’acide docosahexaénoïque (DHA), et la performance cognitive chez des enfants âgés de 2 à 6 ans.
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Plusieurs études ont déjà démontré l'importance des acides gras essentiels et en particulier de l'acide polyinsaturé à longue chaîne docosahexaénoïque (DHA) sur la cognition et le développement du cerveau. Cette étude confirme la relation entre les niveaux sanguins d’acides gras omega-3 et la fonction exécutive ici chez des enfants du nord du Ghana.
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L’étude est menée auprès de 307 enfants âgés de 2 à 6 ans invités à effectuer une tâche de sélection de cartes permettant d’évaluer leur fonction exécutive. Des prélèvements sanguins ont permis de mesurer les niveaux des différents acides gras. L'indice moyen d'oméga-3 dans ce groupe était de 4,6%, avec une fourchette de 2,3% à 11,7%. Des différences significatives dans le pourcentage moyen d'acides gras sont en effet observées entre les enfants. L’analyse constate :
- des différences significatives dans les taux d'acides gras entre les enfants incapables de suivre les instructions du test (49,8% de l'échantillon) et ceux qui réussissent le test (50,2% de l'échantillon) ;
- une association positive des niveaux de DHA et d’acide dihomo-gamma-linolénique (DGLA) avec les scores obtenus au test ;
- les enfants ayant les niveaux les plus élevés d’omega-3 et de DHA sont respectivement 3 et 4 fois plus susceptibles de réussir au moins une phase du test de fonction exécutive vs ceux présentant les taux de DHA les plus faibles.
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L’étude confirme ainsi l’association entre les acides gras omega-3 et les fonctions cognitives de haut niveau chez les enfants âgés de 2 à 6 ans. Ces données incitent notamment à poursuivre les études sur les interventions possibles permettant d’améliorer la situation des enfants des pays en développement.
Car « ces enfants des pays en développement comme le Ghana n'ont pas accès aux sources riches en oméga-3 comme les enfants des pays riches ».
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